Mais il n’était pas parti seul.
Les voix des huit pensionnaires s’étaient tues brusquement et des ondes énergétiques s’étaient alors mises à tournoyer et à s’extraire de leurs cellules pour venir flotter dans les airs. Eux aussi avaient fini par trouver la délivrance et eux aussi étaient enfin arrivés au bout de leur long et pénible calvaire.
Catherine l'avait senti. Elle avait su que Joël s’était préparé à cela depuis pas mal de temps, qu'il s’était efforcé durant des années durant à organiser son départ et celui de ceux qui partageaient ce couloir avec lui.
Il avait enfin accompli ce pour quoi il était revenu parmi les vivants : aider et soulager les siens jusqu’à l’accomplissement final.