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Cours sur la cyberculture

• 16/11/2010 - LEGARDEUR_GUERINEAU_SAULNIER -------------- Le modèle économique de Facebook


Facebook fait partie des réseaux sociaux les plus utilisés au monde. Il compte plus de 500 millions d’utilisateurs et emploie 1 700 employés. Plus de 35 Terra-octets de données s’échangent sur Facebook tous les jours. Il a donc besoin, pour exister, de serveurs pour stocker toutes ces données, et ainsi satisfaire ses utilisateurs. Ces serveurs sont au nombre de 50 000 et représentent un investissement considérable de plusieurs millions de dollars. Cela nous amène à nous poser ces questions :

- Comment se fait-il qu’une société qui fournit un service gratuit puisse survivre dans un monde capitaliste ?
- Comment Facebook réussi-t-il à générer des revenus ?

 
Les investisseurs : première source de capital


Pour exister, Facebook a donc besoin d’investisseurs, seule source de revenu pour une entreprise qui ne réclame pas un centime à ses clients. Et ces derniers ont été nombreux à croire en l’avenir de la société. L’un des plus gros a été la société « Digital Sky Technologie », le géant du courrier électronique russe. Il a investit plus de 200 millions de dollars, pour acquérir 2% du capital. D’autre part, en novembre 2007, Microsoft avait versé 240 millions de dollars pour s'approprier seulement 1,6 % du capital de Facebook.
Pour l’anecdote, le chanteur Bono a également investit dans Facebook.

Autant dire que les investisseurs sont nombreux !
Aujourd’hui, grâce à tous ces investissements, la valeur du capital a atteint 10 milliards de dollars.

Seulement, ces personnes qui mettent de l’argent dans Facebook attendent un retour sur investissement, et pour la plus part, l’entrée en bourse. En effet, cela permettrait la revente de leurs parts avec d’éventuelles plus-valus.
 

A la recherche de rentrée d’argent : les tentatives de "monétisation" du système

 
Le géant de l’industrie des réseaux sociaux a plusieurs fois tenté de faire rentrer de l’argent en masse dans ses caisses. Pour cela, Facebook a voulu vendre les informations des utilisateurs aux entreprises privées. En effet, le réseau social regorge de données personnelles, aussi simples soient-elles, comme l’âge ou les adresses mails des personnes utilisant ses services. La vente de ces données permettrait aux entreprise d’envoyer des publicités ciblées et avoir ainsi un impact plus pertinent.
Seulement une fois l’annonce faite, les utilisateurs se sont inquiétés, et Facebook a fait marche arrière. Mais rien n’empêche le géant d’y avoir recours. La sélection selon la localisation géographique, l’âge, le sexe, les goûts, la nature de l’emploi, les opinions politiques et autres orientations religieuses représente un attrait qui n’est pas des moindre !

Mais, pour autant, Facebook ne se prive pas d’utiliser directement l’affichage de leurs publicités comme source de revenu (d’ailleurs la principale entrée d’argent à ce jour). Pour cela, le réseau social utilise les standards du net : l’annonceur ne paie qu’en proportion du nombre d’activation des liens qui pointent vers son site commercial. De plus le positionnement du lien dans la liste des liens commerciaux dépend de la somme qu’est prêt à verser l’annonceur.

Aujourd’hui, pour la première fois, Facebook a un résultat net positif, soit de 180 millions de dollars pour un chiffre d’affaire d'un milliard de dollars. Cependant pour les investisseurs, cela ne permet pas de rentabiliser les investissements effectués pour le développement de la compagnie.

 
Facebook en bourse ?

 
Aujourd’hui, nous l'avons vu, Facebook possède un capital de 10 milliards de dollars. Mais la valorisation en bourse du premier réseau social est estimée à 33,7 milliards de dollars. Les investisseurs sont donc impatients de l’entrée en bourse de Facebook qui n’aura pas lieu avant 2012. En effet, les dirigeants souhaitent retarder leur entrée en bourse car l’entreprise s’apprête à prendre des risques importants. Facebook va lancer de nouveaux produits qui pourraient être un peu trop surveillés si l’entreprise était côté sur les marchés publiques. Parmi ces nouveaux produits, la fameuse messagerie électronique, concurrente du « Gmail » de Google.

« Gérer une entreprise en lançant des services controversés est déjà délicat, mais je ne peux qu’imaginer à quel point ce serait dur si nous avions une cote publique à prendre en compte en plus » explique le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg.

En attendant  les actions de Facebook s’arrachent déjà sur Second Market, un marché crée en 2009 pour permettre de réaliser des opérations hors-bourse.

 

Pour conclure, nous pouvons rappeler que le majeur problème des géants du service gratuit sur internet est la rentabilité. Dans cette problématique et pour continuer à attirer les investisseurs, Facebook compte conclure plusieurs accords dans le futur. Par exemple avec les compagnies de Smartphones : Si la géo localisation existe déjà sur Facebook (Facebook Places, "lieux" en français), la société offre désormais la possibilité aux commerces locaux de proposer des offres spéciales aux utilisateurs se "signalant" à proximité, ou des avantages pour leurs clients les plus fidèles, sur présentation de leur Smartphone. Cette nouveauté, incluse dans les nouvelles versions des applications iPhone et Android, n'est pour l'instant disponible qu'aux Etats-Unis. De grandes enseignes ont déjà signé avec Facebook : H&M, Macy's (20 % de réduction), Gap (un jean offert pour les 10 000 premiers clients)...


 

Bibliographie :

http://www.antithese.fr/reseau-social-le-modele-economique-de-facebook
http://www.journaldunet.com/ebusiness/breve/international/49404/la-valorisation-de-facebook-depasse-celle-d-ebay.shtml
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/020910710322.htm

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Ce cours est le cours ouvert dans le cadre des modules d'ouverture de l'INSA de Toulouse - auteurs : Séraphin ALAVA et les étudiants de 4ème et 5ème année de l'INSAT

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