Il y a un peu plus d'un an paraîssaient en France les premières (més)aventures de la famille Spellman, où l'on est détective de père et mère en filles, seul le fils faisant exception, dans les rues de San Francisco. Comme beaucoup d'habitants de l'ex capitale des hippies, ces policiers privés sont absolument déjantés et on est plutôt dans une ambiance digne de Woody Allen et surtout des Marx Brothers. Entre la mère exigeant des enregistrements de toutes les conversations professionnelles extérieures, le père ayant chaque jour une nouvelle passion, une ado, Rae, l'adolescente agressive à souhait et Izzy, la narratrice, exibant une fausse bague de fiançaille pour visiter les messieurs hospitalisés, nous baignons dans un monde proche du surréalisme. Avec LES SPELLMAN SE DECHAÎNENT, nous retrouvons ce quatuor et d'autres personnages parmi lesquels un certain John Brown, à ;la fois voisin et jardinier, Henry Stone, policier, que Rae la benjamine de la smala a décrété être son futur mari sans oublier Madame Chandler, que les filles, quand elles étaient plus jeunes, ont persécuté en trouant sa pelouse ou en teignant son chien.
Difficile de détailler un scénario aussi touffu et hilarant. Découvrez le vous même mais attention ! En lisant ce roman dans les transports en commun, vos compagnons de voyage risquent de vous prendre pour un malade mental en raison des éclats de rire que vous ne pourrez pas retenir.
LES SPILLMAN SE DECHAÎNENT de Lisa Lutz Albin Michel 459 pages 22 €
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