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Un aperçu de ma collection de CDs et disques + mes chroniques (textes protégés par le code de la propriété intellectuelle, tous droits réservés)

Chronique de l'album "Modern Life Is Rubbish" de Blur (1993)20/9/2017


Chronologiquement, Modern Life Is Rubbish prend place entre un premier album assez bon malgré ses faiblesses, Leisure, et un troisième tout juste moyen malgré la bonne presse dont il bénéficie, Parklife. Quand on passe de « Far Tomorrow » à « Advert », on a la confirmation de ce que leurs débuts laissaient déjà pressentir : que le rock à l’état brut leur réussit mieux que la pop qui se veut subtile. Les intonations humoristiques n’y changent rien. Malheureusement, « Colin Zeal » ne retient la leçon qu’à moitié, à l’image de tout ce qui suit. Blur se veut pop rock à tout prix sans parvenir à atteindre un objectif fusionnel, car toujours entre deux chaises, toujours entre deux eaux. Le risque du recours à la dissonance aurait pu payer, mais il manque une maturité nécessaire à sa mise en valeur. Les voix plus graves et plus posées de « Blue Jeans » iraient bien dans ce sens, dommage que ce bon goût manque de constance. La variété sonore de « Chemical World » est puérile, on dirait un jardin d’enfants bruyants. La deuxième partie vaut-elle mieux ? Sans surprise, on y retrouve exactement les mêmes défauts : « Oily Water » aurait pu devenir planant si le groupe avait osé le rendre d’emblée aussi obsessionnel que durant la dernière minute ; « Miss America » aurait pu apporter un certain apaisement si les instruments avaient délivré un son plus franc et plus entier ; l’intro de guitare de « Villa Rosie » aurait pu, enfin, donner le premier morceau fort de l’album, celui vainement attendu depuis le début, et continue pourtant avec les clowneries habituelles (bon, il y a quand même du mieux quand on arrive à « Turn It Up » et « Resigned », pas trop tôt). Bref, autant abréger l’épilogue : « Modern life is rubbish », comme 50% de cet opus. Le principal intérêt de conserver la discographie intégrale de Blur, c’est de s’amuser, la plupart du temps, à en imaginer une version adulte – et, accessoirement, de se féliciter de ne posséder qu’un coffret-compilation des meilleurs succès d’Oasis, évitant ainsi de commettre deux fois la même erreur. Les Stone Roses étaient incontestablement supérieurs à ces deux groupes. Note : 5/10.


D. H. T. (31/08/2017)

http://www.dh-terence.com


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