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Un aperçu de ma collection de CDs et disques + mes chroniques (textes protégés par le code de la propriété intellectuelle, tous droits réservés)

Chronique de l'album "Book of Days" de The Psychedelic Furs (1989)25/9/2017


On peut dire que les Psychedelic Furs font partie de ces groupes qui, musicalement parlant, ont gardé le meilleur pour la fin de leur carrière. Depuis leurs débuts en Angleterre à l’aube des années 1980 jusqu’à leur consécration commerciale, américaine et mondiale en 1987 (grâce à l’album Midnight to Midnight), ils ont évolué de l’intimisme post-punk au rock taillé pour remplir les stades. On décrira leurs deux derniers disques en date, Book of Days (1989) et World Outside (1991), comme autant de démonstrations d’un esprit de synthèse confirmé, à l’heure du bilan qui embrasse d’un même regard les périodes précédentes, avec profondeur et sérénité. Le son chargé, proche du hard rock et riche en mélodies subtiles, sert le projet Book of Days à la façon d’un groupe incarnant pleinement les chansons qu’il interprète : Richard Butler écrit tous les textes qu’il chante et la musique résulte de son travail commun avec John Ashton, Tim Butler et Vince Ely, le tout produit par eux-mêmes et par David M. Allen (The Cure, The Sisters of Mercy). Remarquablement homogène et constant, l’opus emporte l’adhésion dès les premières paroles de « Shine » et d’ « Entertain Me », signes d’une maîtrise des messages forts qui vont à l’essentiel. La lenteur oppressante de « Book of Days » rappelle celle de « New Dawn Fades » de Joy Division : si ces groupes avaient progressé vers le metal, ils auraient probablement rejoint la scène doom, mais ce n’est que spéculation. Les autres titres sont à la hauteur, la palme de l’intensité émotionnelle revenant, bien entendu, à « House », affirmant que la mémoire a une âme : « The thorn that's in my side is all these scenes that we regret, the wasted words we can't forget ». Note : 9/10.


D. H. T. (25/09/2017)

http://www.dh-terence.com


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