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La domination féminine ou l'hystérocratie (sociologie)

Description

La loi et le Père. Le phallus et l'autorité. La domination féminine et l'hystérocrate.


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Matriarcat Breton

Repères entre les hommes et les femmes.

A qui profite la confusion des sexes?

Libération de la femme et consommation?

Autorité et phallus.

La loi et le père.

 

Le Redoutable Matriarcat Breton

 

Tempérament ou culture?

Pathologie de la Féminité?

Alcoolisme et suicide.

 

Il y a quelque chose qui ne va pas en Bretagne. Ce pays, où la nature a une beauté remarquable, manque dans la vie, de poésie. L'ambiance est lourde, et c'est peu dire. La Bretagne est le pays où la femme gère, mais c'est aussi le pays où vous entendrez, des réflexions désagréables, et  trop souvent grommeler entre les dents. On se rend très vite compte que la femme, en Bretagne contrôle tout. L'homme y est souvent infantilisé, et c'est dans les bars qu'il va soigner son mal être. Je vais ici effleurer un sujet tabou. Et j'irai plus loin en posant la question interdite, combien d'hommes battus en Bretagne? On dit que beaucoup de marins, lorsqu'ils rentraient de voyages étaient assignés à dormir dans la grange ou au garage, avec la vache ou la charrue. Légende? Comme ces bruits qui circulent, et qui colportent qu'autrefois, on étouffait les vieux, sous des oreillers ou que l'on jetait les nouveaux nés non désirés, au fond des puits. Légende, ragots, mais qui connait la Bretagne devient pensif...

 

Cet article n'est pas une provocation, mais un constat, sur une société où certains s'interrogent ou ont fui. Une chape de plomb recouvre les véritables pistes de recherche, comme la déculturation trop rapide ( mais pourquoi?), les deux guerres ( des soldats trop dociles à se faire tuer!) et bien sûr le redoutable matriarcat, qui fera l'objet de cette réflexion . Je commence en donnant la parole à un commentateur anonyme d'un article de Auffret sur Agora Vox intitulé  Enfin la parité pour les hommes. Auffret est Brestois, le commentateur aussi : en Bretagne, un homme est coupable par définition - c’est un dogme . Les femmes dirigent tout, font la police partout et comme ailleurs se présentent en victime, ce qui peut arriver évidemment mais ce n’est surement pas une posture fondamentale dans le Finistère. "

 

 

 

Bretonne du pays Bigoudin, portant "coiffe" sur la tête! Comment ne pas voir une adéquation entre cette coiffe, et ce que pourrait révéler la psychanalyse la plus classique. Comment justifier un pareil échafaudage* sur la tête dans un pays ou le Vent est souvent irrité et en conflit avec la Mer. Ce pays confirme ce que j'ai toujours pensé, à savoir qu'un phallus dans la tête, est bien plus redoutable que sa réalité matérielle, le pénis. Le phallus étant la représentation symbolique du pénis, et l'archétype de l'autorité, mais voilà, la chose n'est pas si simple.

Les deux sexes se répartissent en ce qui concerne les caractéristiques mentales et psychiques, sous forme de nuage de points autour de deux axes, masculin et féminin, formant ce que l’on appelle des courbes de Gauss. Ces courbes en forme de cloche, sont  symétriques et ont une intersection et une partie commune, dans leur branche descendante. Le bout de chacune des deux courbes rejoint le centre de la voisine. Autrement dit, une femme ayant les caractéristiques psychiques et mentales masculines très marquées a des chances d’être de façon caricaturale plus masculine, psychiquement et mentalement, qu’un homme et vice versa pour un homme ayant des caractéristiques féminines. Ce phénomène est connu, et bien sûr je ne porte aucun jugement moral.

 *échafaudage vient du latin populaire "catafalicum" qui contient "falicum" et plus sérieusement qui a donné catafalque et échafaud...

Qui ne connait pas la Bretagne et les bretons (il faudrait dire les bretonnes), ne sait pas ce que peut, parfois, donner le matriarcat, dans la vie de tous les jours. C'est, bien souvent, redoutable et serré, comme les serres de la tenaille la plus tenace.   Les cheveux des femmes sont  maintenant  trés courts ( le ciseau a remplacé la coiffe), un peu comme ce qui se passe dans la gestion du quotidien, qui semble, trop souvent,  manquer de poésie ou de profondeur, ou même de point de fuite à l'horizon, en dehors des bars où les hommes se réfugient pour échapper, on ne sait à quelle malédiction. Les femmes, en général, gèrent tout, décident de tout et font la police, sans grâce et sans humour. On ne peut pas tout faire... je cite, une phrase qui revient trop souvent, alors que vous n'avez rien demandé.  La femme désire tout faire, tout controler, mais se présente en victime: l'homme n'assume pas,  vous comprenez, Madame, je suis bien obligée... Il est donc interdit et sacrilège de citiquer quoi que ce soit, à part les hommes, bien entendu. Le style dominant du dialogue verbal est, trop souvent, le commentaire désobligeant ou la réflexion désagréable, jétés à la figure, sous forme "d'ablatif absolu", ou d'apostrophe, la locutrice se parlant à elle-même, pour vous faire part de son humeur du moment. Vous comprendrez aussi trés rapidement la portée de ce que l'on appelle faire une réflexion, d'autant plus que la journée, est ponctuée de ces effets de style!  Cela peut vous pourrir la vie.

Sur l'ambiance, parfois, redoutable, je cite aussi le commentateur anonyme dont vous trouverez le lien plus bas : sur l’ambiance c’était plus agréable que de l’autre bord (on est toujours bien reçu) mais quelle lourdeur et quelle nunucherie côté féminin... le plus de tranquillité et de bonté venait encore des hommes. Sur les caractéristiques du matriarcat, toujours du même commentateur: ... ma grand mère paternelle, qui avait ses bons côtés (paix à son âme), était quand même... la reine mère dans sa ruche. Je laisse l'auteur de ce commentaire, conclure sur ce qui a, effectivement, l'aspect d'un vrai matriarcat: Bilan des courses les hommes n’avaient et n’ont toujours rien à dire (jamais réussi à avoir un vrai échange respectueux avec ma mère ; je n’ai pas le droit d’avoir un avis et de toute façon un homme est coupable par définition - c’est un dogme ). Les femmes dirigent tout, font la police partout et comme ailleurs se présentent en victime (ce qui peut arriver évidemment mais ce n’est surement pas une posture fondamentale dans le Finistère). Les hommes sont plutôt passifs. Ils subissent stoïquement et attendent que ça passe. Je dirais même que mon père (qui a ses défauts) est quasi un saint vu comment ma mère a été épouvantable. Moi même je ne parle plus à ma mère. Et le plus drôle... c’est qu’elle se demande pourquoi !!! Et ce commentateur de conclure en particulier avec la prudence du sensé, mais le ton et la force de la sincérité.  Bienvenu en Finistère ! Ma famille est peut être un cas particulièrement pathologique de la féminité et il ne faut pas généraliser mais si je ne connais pas la situation familiale de l’auteur, je dois dire que le sachant brestois je compatis par avance. Et désolé pour ceux qui croient à la féminité et à la maternité et qui dénigrent constamment la masculinité et la paternité...

Surtout, ne vous amusez pas à émettre un doute, ou à poser une question pertinente, sur les éléments fondamentaux  et dogmatiques de ce matriarcat. Vous vous verrez répondre un "Ah bon!", qui claque comme une claque. Il signifie de la façon la plus dubitative, mais absolue: J'ai pris note! Enfin sachez que, bien souvent dans ce pays, la femme cherchera à avoir en permanence le dessus sur vous, par principe. Souvent l'homme en est réduit à obéir à son épouse, comme un enfant supplémentaire et inutile. Le sous entendu, comme je l'ai déja souligné,  est que vous  n'êtes pas capable, d'assumer. Vous serez soumis à des doubles contraintes contradictoires qui auront raison de vous, et vous conduiront au bistrot du coin, à moins que vous n'ayez encore le courage de fuir, ou de devenir philosophe, comme Socrate ou les Stoïciens. Dans le Finistère et les Côtes d'Armor, on se suicide huit fois plus qu'en région parisienne. Pourquoi?

  

 

 

 

Quelques éléments de la problématique, homme/femme, en Bretagne.

A propos de ce matriarcat, les questions que l'on pourrait se poser? Est-ce culturel ou plus profond? Le commentateur anonyme parle du coté celtique. Que veut-il dire? Culture, tempérament ? Qu'en est-il par exemple des Ecossais ou des Basques? En Bretagne, on affirme qu'il s'agit  d'un tempérament, probablement sans avoir analysé la portée d'une pareille affirmation! Toujours est-il que la question est intéressante. Le massacre des Bretons, pendant les deux guerres mondiales, a-t-il un lien avec le phénomène décrit? Celui que l'on croit ou un autre? L'a-t-il renforcé par une coupe drastique dans l'élément masculin, en obligeant les femmes à gérer le quotidien? Les hommes dans ce pays ont-ils payé trés cher, leur docilité liée au matriarcat, à la différence des Ecossais et des Basques? Est-ce récent ou trés ancien? La Bretagne, en général, a-t-elle payé trés cher l'infantilisation liée à la toute puissance de la mère? Les articles et les avis sur le sujet, notamment sur internet, sont trop politiquement corrects pour apporter véritablement une pierre au débat...

 

Eric de Trévarez


Vous trouverez avec ces liens sur Agora Vox, un article et commentaires de deux Brestois sur le redoutable matriarcat breton.

L'article s'intitule " 

"Enfin la parité pour les hommes !"

"Mon ami de 30 ans et de 30 ans mon aîné, me répondit sans ambages, à ma question : qu’est-ce ce qui a le plus changé pour vous ? : "les femmes" ! Elles sont devenues impossibles ! Elles veulent le beurre, l’argent du beurre et les enfants du crémier. Elles amassent tout, se chargent comme un baudet et ne veulent rien partager. Elles sont en conquête de pouvoir et considèrent l’homme comme un rival nécessaire. Le travail de la femme est devenu une assurance divorce.
Elles raisonnent en groupe, en caste et nul n’ose s’aventurer à les contredire. Elles sont femmes et doivent donc tout savoir mieux que quiconque puisque affublées de la fameuse "intuition féminine" et de "l’instinct maternel" qui nous font bien rigoler. Tous les psychologues savent bien qu’il s’agit d’une pure invention sociale, mais rien n’y fait, c’est leur credo, leur confiteor..."

 Sur Agora Vox, Article de Auffret ( Brest)

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=42877

 Parmis les commentaires, le plus significatif est celui-ci avec son lien sur Agora Vox. Le commentateur persiste et signe, dans le sens de l'auteur, car lui-même breton, avec une rare franchise et un désabus qui ont probablement coupé court, aux commentaires amusés des sceptiques ou autres fatalistes de tout genre ou autres partisans du "mal" nécessaire, sans compter les aveugles... L'auteur est lui-même étonné, que son article n'ait pas levé un tollé de protestations comme le précédent datant de deux ans. "Je note que l’auteur est de Brest... ce qui n’est pas innocent du tout. Je suis moi-même originaire de ce charmant far ouest breton depuis des générations et des générations (mais je n’y habite plus... et pour cause). Je m’explique. Dans le fFinistère (je ne connais pas bien le reste de la bretagne) la culture est de type celtique. La femme celtique a toujours eu un pouvoir supérieur à celui que pouvaient avoir les femmes du pourtour méditerranéen. Par exemple, si je regarde l’histoire de ma famille des 2 bords, je constate:
mes 2 grands pères sont venus habiter chez leur femme (la transmission des biens se faisant par les femmes le plus souvent)
du côté maternel (4 femmes + 4 hommes) des réunions de familles constamment dans les cris (hystérie comme mode de fonctionnement - aussi bien masculine que féminine mais un poil plus féminine) " ...

 

..."ça fait du bien de dire les choses et de soulever la chape de plomb ! Merci à l’auteur ! "

Je cite

 

http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=42877&id_forum=1796266





Posted: 23:57, 9/8/2008 sur Le matriarcat
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Matriarcat, féminisation des hommes et infantilisation des foules

Repères entre les hommes et les femmes.

A qui profite la confusion des sexes?

Libération de la femme et consommation?

Autorité et phallus.

La loi et le père.

 

                                                                                        
             LE MATRIARCAT
Catherine de Médicis

 

Le matriarcat: la virilisation des femmes, la féminisation des hommes et l’infantilisation des foules…

 

Une hystérocratie latente, sans visage précis, domine toute l’Europe occidentale et les USA, où les idéologues poussent à la virilisation des femmes à la dévirilisation des hommes et à l’infantilisation des foules.  La société de consommation est Femme et Mère Dénaturée. C'est inhérent et structurel, par la place qui est faite au désir et à sa satisfaction, mais aussi par son traitement social . Le piège était là. Nous sommes tombés dedans. Tout cela contribue à la résurgence d'un matriarcat décadent .

 

 

Le matriarcat, règne de la femme, aurait précédé le règne de l’homme (patriarcat). Cela est vrai si l’on ne tient compte que de l’histoire récente. A Rome, le patriarcat succéda en effet à un certain matriarcat étrusque, après la révolution qui chassa les rois et instaura la république. Pourtant l’archéologie récente montre que le soi disant matriarcat primitif n’était que la corruption d’une sociologie plus ancienne et mieux équilibrée. La sociologie, en tout temps et partout, a été le reflet de la mythologie en vigueur. Cinq mille ans avant notre ère, voire d’avantage, un couple divin a régné dans certaine partie du monde : un dieu abstrait non agissant et une déesse concrète, agissante (la nature). Par la suite le Dieu fut oublié au profit de la déesse parce qu’il était trop métaphysique. C’est alors que la femme l’emporta sur l’homme et que le féminisme total régna sur la cité de Hacilar par exemple et en Asie mineure aussi. Puis de nouveaux théologiens ayant rétabli l’équation métaphysique, il y a eu le miracle Egyptien. A noter que la mère n’a jamais régné en tant que archétype sur le corps social : un matriarcat sénile n’aurait pas duré, ceux sont des restes que nous connaissons dans le phénomène de la Mama en Corse et en Italie du sud. Le matriarcat revêtit des formes plus subtiles avec le règne de la Nana comme nous allons le voire. De notre temps un matriarcat abstrait, insaisissable, règne par le truchement des hommes politiques, à l’insu de ceux-ci. On le décèle dans tout l’Occident : il dévirilise l’homme, virilise la femme et infantilise les foules.

 

 

               

 

            La Nana

 Terme archaïque, sans doute étrusco-lydien, auquel fait référence la sociologie matriarcale des hautes époques. En Français , « nonne » sœur religieuse est de même origine .A vrai dire le règne de la nana ou nonne représentait, par rapport au matriarcat strict, une réaction salutaire puisqu’il substituait au règne de la femme sénile celui de le femme dynamique. Décadent, il retombait dans le matriarcat strict (comme en Asie mineure, lorsque Cybèle succéda à Artémis en tant que Arcane) ou aboutissant au patriarcat (comme à Rome, quand la révolution rejeta le matriarcat étrusque et ses rois soumis aux nanas devenues abusives). Les Sibylles et Pythies représentèrent une floraison de cette institution, à moins qu’elles ne se soient reliées à une forme typiquement berbère du matriarcat, celui des grandes reines. La nana personnage tabou, se retrouve en filigrane dans la haute époque des peuples scandinaves, océaniques et méditerranéens. Elle s’éteignit peut-être en occident avec la druidesse. Sainte Anne de Bretagne rappelle le souvenir à peine christianisé, soit d’une « grande nana » régnant sur un collège de nanas soit celui de la déesse Ana symbolisant l’âme du globe. Au passage remarquer la proximité de la racine de nana et de Ana. C’est par le déchiffrement de l’étrusque et du Lydien, langues cousines, que se rétablit cette insolite sociologie. Dans la famille étrusque ou lydienne, langues cousines, il arrivait que l’une des filles, plutôt l’ainée, se consacrât à une prêtrise domestique : elle devenait nana. Célibataire et vierge, elle était la gardienne de la tradition, le célébrant  des rites et la prêtresse mariant ses sœurs (ce qui lui donnait par ricochet le contrôle des maris). La nana existait à chaque niveau du corps social : famille, clan, cité, Etat. En fait le pouvoir politique était indirectement entre les mains des nanas, parce que prophétesse, elles détenaient l’oracle. Leur chasteté, combinée à une ascèse et à un régime alimentaire, leur donnait des antennes ; elles étaient médiums. A la longue après avoir assuré une stabilité aux civilisations archaïques, l’institution entra en décadence. Faux médiums, ne captant plus le divin, médiums tricheurs car lui substituant un oracle infernal, les nanas se transformèrent en tyrans domestiques, mariant les femmes à leur gré et envoyant les hommes au travail et à la guerre. En Crète, exemple la plus connue, la « Grande Mère », c'est-à-dire la « papesse » des nanas exerça sur les masses une magie fascinatrice en tirant du culte du serpent une puissance qui se substituait à la puissance divine. Un texte étrusque, éloquent, dit que l’homme n’avait alors que deux façons d’échapper à la nana le vin et la guerre. Ainsi la nana accompagnait l’amiral ; les figures féminine de proue perpétuaient  le souvenir de ces contre-amiraux. Les oracles prescrivaient le sacrifice humain du guerrier d’élite, par haine inavouée du mâle… Comme prétexte : ces hommes étaient choisis « par les dieux » pour être les messagers du peuple auprès des dieux. Les abus du « nanarchat » expliquent la révolution romaine et la chute des rois étrusques. Evidemment les romains instaurèrent  le patriarcat le plus stricte, retirant à la femme le droit de prophétiser. Les antiques nanas se prolongèrent néanmoins par les vestales, vierges aussi et gardiennes de la tradition, mais sans autorité. Il semble que l’âme inconsciente des peuples méditerranéens et océaniques soit restée traumatisée par la tyrannie des nanas décadentes. L’esclavagisme féminin, corse et sicilien (prostitution), en serait la rançon sous la forme d’une inconsciente vengeance…Aujourd’hui dans l’argot des truands, la nana est l’esclave préférée du proxénète, la reine du harem, en somme, le reflet inversé de l’ancienne nana. Tyran domestique, elle exploite au profit du proxénète ses sœurs en esclavage. Quand à la mama méditerranéenne, autre type de tyran domestique, elle est le reste d’une sociologie plus ancienne. D’ailleurs le spectre de la nana écroulée qui pèse sur l’inconscient collectif de manière très abstraite a des conséquences comme nous le verrons dans la conclusion.

 

 

                              http://fousdirene.ouvaton.org/tech/willendorf-sml.jpg 

 

                        La MAMA

 Ce terme est surtout méditerranéen et il a la signification implicite de mère abusive, surtout en corse et en sicile. Le personnage serait une sorte de résurgence de la nana préhistorique. Or les abus de cette institution traumatisèrent les peuples comme les corse et les siciliens et en général, tous les montagnards autour de la méditerranée, sont la continuation directe. En fait le traumatisme de la nana s’étend de l’Asie mineure à l’Espagne ! Il se manifeste par une misogynie innée : dés le mariage, l’homme cesse d’idolâtrer sa femme, puis la néglige, la traite en esclave ou la laisse s’ennuyer à la maison, accélérant son vieillissement dans l’un et l’autre cas, donc sa déchéance, tout cela dans un réflexe de vengeance, inconscient et collectif. Le spectre de l’antique nana, latent dans ces pays, sépare inconsciemment le mari de la femme. Celle-ci se vêtira de noir comme si elle portait le deuil de son propre sexe, jadis tout puissant. Elle se mettra ensuite à exercer sur les enfants une dictature de tous les instants. La fille ainée sacrifiée, sera la bonne à tout faire de la mama et sa « tête de turc ». A la mort du tyran domestique, trop vieille pour se marier, elle se vêtira de noir à son tour et, médium de l’ombre morte de la mama, elle continuera son règne. La nana de jadis était d’ailleurs jouée par la sœur, non la mère. Cette nana vierge avait tendance à faire verser le sang des mâles, comme la Columba corse de Prosper et Mérimée qui pousse son frère à une vendetta anachronique. Quand aux fils de la mama, leur croissance psychique sera déviée : ils risqueront de grandir en enfants séniles, en faux adultes. Il serait probablement opportun ici de pousser l’analyse plus loin et de considérer certains phénomènes actuels de société, à l’ombre de ces concepts, et d’envisager une causalité, impossible avec le paradigme ambiant. Cependant pour ne pas alourdir le texte, revenons aux fils de la mama, ils se prosterneront devant elle, la dorloteront, mais s’évaderont à la première occasion, changeant même de continent (les siciliens). Mais leur déformation n’en sera que plus apparente ; ils aimeront faire peur joueront aux durs, aux mâles intraitables, alors que sous ce plastron se terrera une peur ancestrale de la femme. Le remède à cette sociologie caricaturale est dans une archéologie psychanalytique, mais que l’on n’est même pas prêt à tenir dans les milieux les mieux informés, malgré les symptômes que tout un chacun a reconnu… Il faudrait remettre à jour l’arcane de la nana en l’extirpant de l’inconsciente mémoire de l’homme, en évitant par la même que l’homme moyen, incapable d’analyser le paradigme ambiant, ne continue à jouer de façon inconsciente avec sa psychologie et celle des autres par des phénomènes de surcompensation et de plus value à un narcissisme de galerie. Dans la mafia, société secrète de truands siciliens, un mysticisme dévié à sublimer jusqu’au délire la mama, en faisant d’elle une quasi divinité abstraite, au nom de laquelle le clan rend justice, accompagnée du sacrifice humain, celui des victimes du syndicat du crime. Je pense que s’étendre plus nuirait à la compréhension.

 

                          

 

                       LE COUILLON

 Il y a un phénomène impossible à analyser car trop présent dans notre échelle de goût mais qui fera ici tout de même l’objet d’une allusion. Je m’en excuse à l’avance étant moi-même un amateur… Il s’agit du culte du football ou du rugby… Ces jeux, malgré  l’intérêt que nous leur portons, (et je prends des gants) sont des cultes enfantins, car nous sommes en face d’adultes en culottes courtes jouant au ballon, jeu d’enfant… Le plus grand intérêt porté au foot… calque exactement avec les régions où l’abus du féminisme, jadis, empêcha les hommes de devenir vraiment adulte ! Le pays qui a remporté le plus de coupe du monde étant, comme par hasard, l’Italie !   En Suède puis dans toute l’Europe et l’occident entier, la nana, plus pernicieuse, reparaît sous l’alibi de l’égalité des sexes (en fait il s’agit de féminisme) et de liberté des mœurs. En s’attaquant à l’homme, les femmes vengent le passé. Mais une hystérocratie latente, sans visage précis, domine toute l’Europe occidentale et les USA, où les idéologues poussent à la virilisation des femmes à la dévirilisation des hommes et à l’infantilisation des foules.  

 

La société de consommation est Femme et Mère Dénaturée. C'est inhérent et structurel, par la place qui est faite au désir et à sa satisfaction, mais aussi par son traitement social . Le piège était là. Nous sommes tombés dedans!  Tout cela contribue à la résurgence d'un matriarcat décadent et d’apocalypse. 

 

Eric de Trévarez

 

 


Posted: 02:36, 8/7/2007 sur Le matriarcat
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