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17/8/2016 - Batterie Asus s40ca

Le Nokia Lumia 640 XL est un grand smartphone monobloc très agréable à regarder, aux lignes assez sobres, recouvert d’une coque en plastique qui semble très robuste.
Ce qui frappe lors des premières prises en main, c’est l’épaisseur de la coque (9 mm), qui est bien plus épaisse que celle de l’iPhone 6 Plus (7 mm), que j’utilise au quotidien.
Malgré sa grande taille et l’épaisseur de sa coque, la prise en main reste correcte, mais il n’est pas toujours aisé de l’utiliser d’une seule main.
La tranche basse du Lumia 640 XL intègre le port Micro USB permettant de brancher le chargeur secteur, la tranche haute intègre la prise Jack 3.5 mm, et la tranche droite permet l’accès au boutons « On / Off » et aux touches de réglages du volume.
La coque arrière laisse apparaître l’optique Carl Zeiss du Lumia 640 XL., qui dépasse légèrement de la coque.

Le Myo est un brassard qui se porte là où l'avant-bras est le plus épais, juste avant la pliure du coude. Son but : analyser la gestuelle des mains et des doigts afin de contrôler différents appareils à distance, dont l'ordinateur. Mais Thalmic Labs préfère décrire des domaines d'application plutôt que des objets précis à piloter : Myo pour les présentations, Myo pour la maison connectée, Myo pour le contrôle radio, Myo pour le multimédia, l'exception étant Myo pour les smartphones. Dit de la sorte, ce distinguo donne un petit côté Oui Oui à l'univers Myo, mais au moins on cible tout de suite le potentiel du brassard. Comment le dispositif fonctionne ? Voyons ça tout de suite.

A ce stade, ceux qui ont fait du grec - et des examens cliniques musculaires - recollent peut-être les morceaux : myo comme dans électromyographie. Abrégée EMG, l'électromyographie consiste à enregistrer l'activité électrique des muscles au moyen d'électrodes posées sur la peau.

Eh bien là, c'est pareil : le brassard comporte huit capteurs EMG propriétaires qui vont sonder l'activité électrique des muscles de l'avant-bras. A ces informations s'ajoutent des données spatiales collectées par l'unité de mesure des mouvements (gyroscope, accéléromètre et magnétomètre, chacun sur trois axes). L'unité de calcul intégrée au brassard (processeur ARM Cortex M4) va décrypter les signaux reçus à l'aide d'algorithmes que Thalmic Labs affine en permanence pour comprendre les gestes qui ont été effectués.

Le reste de la fiche technique est commun - ou presque - à tout objet de wearable computing : une batterie lithium ion, un port micro USB pour la recharge et du Bluetooth 4.0 pour la communication avec les appareils pilotés. Pour assurer un retour entre le Myo et son porteur, Thalmic Labs a doté son brassard d'une LED et d'un moteur de retour haptique.

En apparence, l'objet peut faire penser à une chenille de tank : huit rectangles en enfilade (cinq fins, trois plus larges), reliés par une double couronne crénelée de plastique élastique (circonférence allant de 19 à 34 cm). L'ensemble serre plus ou moins selon la morphologie du porteur. Toutefois, pour que le Myo fonctionne bien, il doit tenir fermement. Au besoin, on peut le tendre en ajoutant un ou plusieurs des petits crochets fournis. En revanche, on ne peut pas le détendre. Et malgré un avant-bras cobaye pas vraiment athlétique (27 cm), le Myo joue vite les garrots.

Tout est fait en matériaux synthétiques, à l'exception des capteurs EMG en acier inoxydable « de qualité médicale », nous dit Thalmic Labs. La conception et la fabrication sont assurées au Canada. L'ensemble est visuellement surprenant mais de finition sérieuse.Le premier contact avec le Myo est épineux : comment allume-t-on ce fichu brassard ? Déjà qu'une nouvelle interface homme-machine n'est jamais simple à appréhender, si en plus on nous prive de bouton marche - arrêt... Après une exploration minutieuse de l'objet, on se résout finalement à le brancher en USB. Le Myo se réveille, s'allume et se recharge. Par la suite, il suffira de porter le brassard afin de l'activer (les capteurs de mouvements font office de bouton marche - arrêt).

La mise en route se déroule sans accroc : après avoir téléchargé et installé le logiciel Myo Connect, on raccorde le petit adaptateur Bluetooth et le Myo au PC ou Mac. Puis on se laisse guider par une interface limpide - à moins d'être totalement bridé par l'anglais - et largement illustrée de vidéos. On apprend à exécuter les cinq gestes que le brassard reconnaîtra, ainsi que le mouvement de synchronisation du Myo avec son dongle Bluetooth. Et on découvre l'étrange sensation des vibrations dans l'avant-bras, un membre peu habitué aux retours haptiques.

Simple, mais une fois cette phase initiatique accomplie, mieux vaut lancer une calibration sur mesure du Myo pour améliorer la détection et s'éviter des crampes. Petite subtilité à connaître : le Myo doit être porté deux ou trois minutes avant de commencer à l'utiliser. Ça lui permet de faire « chauffer » ses capteurs EMG.C'est à peu près tout ce qu'il y a à paramétrer. Si vous le souhaitez, vous pouvez contribuer à des exercices de collecte volontaire de données auprès de Thalmic Labs (par défaut, le Myo en fait de manière continue en arrière-plan). Maintenant, il est grand temps de passer aux choses sérieuses en allant faire un tour sur le Myo Market (en bêta) !

Thalmic Labs découpe les usages possibles du Myo en cinq univers : les présentations, le smartphone, le multimédia, la maison connectée et le contrôle radiocommandé. En fait, pour l'heure et dans la pratique, nous serions tentés de ramener les interactions du Myo au nombre de deux : avec un ordinateur ou avec un smartphone. C'est en tout cas ce à quoi il faut se résoudre en arpentant le magasin applicatif, encore certes en bêta. 54 applications, ou plutôt 9 applications et 45 connectors ou plugins.

Dit autrement, dans la majorité des cas, le store de Myo propose des modules complémentaires à des programmes ou jeux qu'il faudra installer et/ou acheter séparément. Myo se greffe à l'existant en somme. L'avantage : ça sera sûrement plus simple et plus rapide pour les développeurs que de créer des programmes de A à Z. L'inconvénient : il faut se limiter à des choses déjà en place. Parmi les logiciels que les plugins se proposent de compléter, on trouve principalement :
des outils de présentation (Powerpoint, Slide, Keynote, Prezi) ;Le mode opératoire est simple : il n'y a qu'à télécharger et installer le connector avant de lancer le programme maître. Côté applications, les neuf titres sont surtout pour Android (Myo Hero, 2048 Myo, Dialer, Tasker Plugin, Air-Guitar), un peu pour iOS (My GoPro) ou pour les deux (Myo Music) mais aussi parfois pour Windows (Myo Duino, Mapper for Myo en démo).

Sur une échelle de 1 à 10, la palpitation n'est pas vraiment à son comble, même si comme nous le verrons après, le Myo colle bien à certains usages. Et deux en particulier : le multimédia et les présentations. C'est que le Myo n'a pas encore abattu toutes ses cartes sur la table. D'ailleurs, ce n'est que le début de la partie, l'indulgence reste donc de mise. Dans les projets imminents qu'on aurait bien aimé tester, il y a Garage Band, AR-Drone 2.0 de Parrot, Sphero et Smart Things.

Le Myo adopte toujours plus ou moins le même comportement. Quand on se rappelle du joyeux bazar dans les rangs du Leap Motion à sa sortie, on se dit que ce semblant d'unité ne fait pas de mal. Quel que soit le logiciel, un double tap entre le majeur et le pouce va déverrouiller un court instant la gestuelle du Myo : une double vibration et une icône pop-up « Ready » à l'écran préviennent que vous pouvez effectuer vos mouvements. Une fois la gestuelle terminée ou en cas d'inactivité pendant deux secondes, la pop-up affiche « locked » et une simple vibration indique que le Myo se verrouille. Quelle est donc cette gestuelle ?

Sur les applications de présentation, c'est basique : un mouvement de la main vers la droite pour passer à la diapositive suivante, un mouvement vers la gauche pour aller à la précédente. A la longue ça casse un peu le poignet, mais lorsqu'on fait une présentation debout devant des gens (à l'exception de Thierry Ardisson qui maîtrise déjà parfaitement cette technique), l'effet « whaou » est garanti.

Avec le multimédia, le Myo s'avère également probant. Ces mêmes mouvements de la main à gauche et à droite font changer de chanson (ou avancer et reculer dans une vidéo). Afin de lancer la lecture ou mettre en pause, il faut écarter tous les doigts de la main, pour modifier le volume, on ferme le poing et on le tourne dans un sens ou l'autre. Cette prise en main distante permet de garder le contrôle sur sa liste de lecture sans rester planté devant son ordinateur, ni devoir porter un smartphone, une tablette ou une télécommande. En soirée par exemple, le propriétaire du Myo peut faire le DJ à portée de Bluetooth. Par contre, pour rechercher de la musique ou changer d'artiste, il faut revenir aux interfaces habituelles.

Dans cette même veine mais en version mobile, l'application Myo Music (Android et iOS) nous plaît également. C'est peut-être bien la seule au passage... Son avantage : une fois lancée, elle permet de piloter l'application musicale de son choix. Y compris des applications exclues du spectre du Myo par défaut. Par exemple : Sonos, Napster, Qobuz, etc...

Est-ce utile pour contrôler son smartphone, casque sur les oreilles, dans les transports en commun ? Pas tellement. Déjà, il faut assumer ses nouveaux tics et les regards jugeurs des autres usagers. Mais comprenons-les : ils s'habituaient tout juste à ceux qui parlent à leur technologie, alors quelqu'un qui gesticule dans le vide... Au-delà de ça, quand on n'y prête pas garde, on déclenche aisément le Myo en mettant les mains dans les poches, en attrapant les barres du métro ou en cherchant un livre dans son sac. Le Myo se met à vibrer, le volume fait du yoyo, bref, on désactive vite son Bluetooth...

Il est également difficile de cacher notre déception au niveau des jeux. Il faut dire que la vidéo de présentation, où l'on voit un joueur de FPS qui tire avec l'index et change d'arme en allant en chercher une autre dans son dos, faisait saliver. Mais pour l'instant, la réalité est toute autre. Soit le Myo ne permet pas de faire grand-chose (se déplacer latéralement dans Audiosurf, bouger la carte ou changer d'unité dans Civilization V, remplacer une souris dans un point and click), soit la jouabilité est très mauvaise. Dans ce dernier cas, on pense à World of Tanks, où fermer le poing pour tirer tout en stabilisant la visée bras tendu tient de la gageure, mais aussi à Saints Row IV, où la caméra à la troisième personne, la visée et la commande de tir sont tout bonnement incontrôlables ! Et on ne dira rien sur l'éventail restreint de jeux, en espérant qu'il s'étoffe rapidement.


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