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20/8/2016 - Batterie Asus a2c

Des chercheurs de l’université d’Exeter ont rendu publics en juin 2014 les résultats d’une méta-analyse portant sur dix études impliquant au total 1 492 hommes. Leurs conclusions suggéraient un faible effet sur la « motilité » des spermatozoïdes (- 8 % en moyenne). Les auteurs appelaient à la plus grande prudence dans l’interprétation de ces résultats. La motilité est assimilable à la mobilité en langage profane, pas à la fertilité ! Comme le disait le Pr Sheena Lewis, de l’université de Belfast, « une baisse de 8 % de la motilité n’est probablement pas significative en termes de fertilité réelle d’un homme ». Le Pr Richard Sharpe, de l’université d’Edinburgh, relève pour sa part que « les deux études les plus larges considérées dans l’analyse aboutissent à des conclusions divergentes ». L’une conclut à un impact, l’autre à son absence. Et quand impact il y a, « aucune preuve d’un lien de cause à effet n’est mis en évidence ». Il peut y avoir eu effet thermique, les spermatozoïdes étant sensibles à la chaleur.
En résumé, il ne serait guère sérieux de conseiller le Radiashield aux couples qui tentent d’avoir un enfant. Même s’il bloquait radicalement les ondes, ce qu’il ne fait pas plus que d’autres dispositifs anti-ondes que nous avons testés en laboratoire, ce caleçon resterait une réponse inappropriée à leur préoccupation. Ou alors, il faut admettre symétriquement que le téléphone portable en permanence dans la poche du jean est un contraceptif masculin efficace. Qui prendrait le risque ?
Pas besoin de changer d'ordinateur portable pour disposer d'un écran tactile, si le modèle actuel n'en est pas doté. L'entreprise Neonode s'apprête en effet à dévoiler un accessoire qui permet de transformer n'importe quelle dalle en écran multitouch, lors du prochain salon CES qui se tiendra en janvier 2016 à Las Vegas. Baptisé AirBar, il se présente sous la forme d'une barre aimantée qui se connecte au port USB de l'ordinateur et fonctionne sur le mode plug & play, à savoir qu'il suffit de la brancher pour qu'elle fonctionne.

Le capteur exploite un champ de lumière invisible nommée zForce AIR par la société, qui, en interférant avec les doigts de l'utilisateur lorsqu'il touche l'écran, permet de déterminer leurs positions et les traduit en commandes gestuelles supportées par le système d'exploitation. L'accessoire est aussi compatible avec des pointeurs, comme un simple stylo, ou avec des mains gantées, lorsqu'on l'utilise sur un lieu de travail ou à la cuisine, par exemple.Fonctionnant sous Windows et Chrome OS (OS X sera pris en charge plus tard), la AirBar est annoncée à 49 dollars pour le modèle adapté à un écran de 15,6 pouces.

Augmentation de la consommation d'énergie dans le monde, raréfaction des énergies fossiles, changement climatique, nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre… Le développement de nouvelles filières énergétiques, renouvelables et peu ou pas émettrices de gaz à effet de serre, s'impose. Face à cette inévitable transition énergétique, la fusion nucléaire pourrait trouver sa place, à condition de faire la preuve de sa faisabilité et de pouvoir passer au stade de la production industrielle. C'est l'enjeu de l'installation de recherche internationale ITER, en cours de construction à Cadarache, dans le sud de la France.

Jérôme Paméla – L’idée est que, dans un futur pas si lointain, la fusion nucléaire pourrait constituer une nouvelle source d’énergie abondante, décarbonée et dont les déchets seraient maîtrisés et en majeure partie recyclables. De fait, la fusion pourrait trouver sa place dans le mix énergétique, aux côtés des énergies renouvelables. En effet, ses caractéristiques constituent des atouts incontestables dans le contexte énergétique actuel.

La consommation d’énergie mondiale, estimée à 12 milliards de tonnes équivalent pétrole par an aujourd’hui, augmente et elle continuera d’augmenter. Certains pensent qu’elle pourrait être multipliée par deux ou par trois d’ici au début du prochain siècle. Parallèlement, les réserves de ressources fossiles que sont le pétrole, le charbon et le gaz, diminuent en même temps que le coût de leur exploitation augmente. Enfin, le changement climatique oblige à se tourner vers des énergies moins émettrices de gaz à effet de serre. Autant de raisons qui motivent les travaux de recherche et de mise au point d’une nouvelle source d’énergie. Il ne s’agit pas d’opposer une solution énergétique à une autre mais de permettre aux décideurs, le moment venu, de disposer de toutes les solutions possibles.

Au lieu de bombarder les noyaux d’atomes comme ceux de l’uranium ou du plutonium pour qu’ils fissionnent, on crée des collisions entre les noyaux les plus légers pour qu’ils fusionnent en des éléments plus lourds. Ces collisions libèrent de l’énergie. C’est ce type de réaction qui se produit dans le Soleil et les étoiles et leur fournit toute leur énergie. De ce fait, la fusion est en quelque sorte « l’énergie mère », puisque toutes les sources d’énergie qui proviennent du soleil en sont issues, qu’il s’agisse de l’énergie fossile, qui résulte de la photosynthèse, ou, bien évidemment, des énergies solaires et éoliennes.

Des décennies de travaux de recherche & développement ont montré que ce sont les noyaux de deutérium (un proton, un neutron) et de tritium (un proton, deux neutrons), tous deux des isotopes de l’hydrogène, qui produisent la réaction la plus « efficace ». Le deutérium existe sur terre en grande quantité ; quant au tritium, on peut le produire à partir de lithium.

La fusion de ces noyaux donne naissance à un neutron et à un noyau d’hélium, composé de deux protons et de deux neutrons. Cette fusion libère une énergie considérable. Pour vous donner une idée, la quantité de lithium et de deutérium contenue dans une batterie d’ordinateur portable et quarante litres d’eau satisferait la consommation d’électricité d’un Européen pendant trente ans. Il faudrait une quarantaine de tonnes de charbon pour produire autant d’électricité !

Pour que cette réaction se produise, il faut que les noyaux se rapprochent suffisamment. Pour cela, on porte et on maintient leur température à quelque 150 millions de degrés. On atteint là le quatrième état de la matière, le plasma, un gaz porté à une température si élevée qu’il est entièrement ionisé, c’est-à-dire que les électrons sont détachés des noyaux atomiques. Pour réaliser la fusion, on utilise un tokamak, machine qui confine le plasma chaud grâce à des champs magnétiques. Ceux-ci piègent en quelque sorte les particules électriquement chargées qui constituent le plasma. Ainsi les noyaux de deutérium et de tritium, autrement dit le « carburant » de la réaction, de même que les noyaux d’hélium, « résultat » de la réaction, restent confinés dans le plasma. Quant aux neutrons, ils emportent hors du plasma environ 80% de l’énergie produite et transfèrent cette énergie sous forme de chaleur aux parois du tokamak, où elle est récupérée.

L’Europe dispose du plus gros tokamak au monde, le Joint European Torus, le JET, en Angleterre, près d’Oxford, que j’ai eu la chance de diriger pendant sept ans. Cette installation de recherche détient le record de puissance mondiale : elle a produit 16 MW de puissance de fusion.

Il s’agit de prouver la faisabilité scientifique et technique de la fusion par confinement magnétique dans une installation de type tokamak. Là où JET consomme plus d’énergie qu’il n’en produit, ITER devra prouver qu’il est possible de générer dix fois plus de puissance que ce qui est injecté dans le système, autrement dit, il devra générer 500 MW en ne recevant que 50 MW de puissance pour chauffer le plasma. C’est le plus gros tokamak jamais construit. Le volume de plasma atteint 840 mètres cubes, à comparer aux 100 mètres cubes des deux plus grands tokamaks existants en Europe ou au Japon.

Nous espérons démontrer, d’ici à 2030, que cette production d’énergie est possible sur des temps longs. Puis un premier prototype devrait permettre de valider la génération d’électricité en continu ainsi que la production de tritium à partir de lithium à l’intérieur du réacteur même. Vers 2050, nous devrions alors disposer d’une installation de fusion nucléaire préindustrielle.

Il s’agit là d’un projet extrêmement complexe sur les plans à la fois scientifique et technologique. Seule une grande collaboration internationale peut mener à bien un tel programme, le réaliser et le financer. A terme, Iter rassemblera environ un millier de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens spécialisés dans les sciences de la fusion, du plasma ou de la cryogénie (science du froid) et dans d’autres domaines de compétences techniques et scientifiques (informatique, gestion de projets, électronique…).

Pour vous donner une idée des coûts, sur la base de l’évaluation réalisée par l’Union européenne, on peut estimer à 13 milliards d’euros le coût de phase de la construction d’ITER, sur 10 ans, pour l’ensemble des membres du projet – il ne s’agit là que d’une extrapolation : dans la mesure où le coût réel est différent pour chacun des membres du projet, il est impossible de fournir une évaluation plus précise. Pour la phase d’exploitation qui devrait durer 20 ans, l’estimation initiale, il y a quinze ans, était d’un peu moins de 5 milliards, un montant qui sera lui aussi réévalué à la hausse. Ce sont des sommes importantes, mais le coût des recherches sur les nouvelles sources d’énergie doit être mis en rapport avec le coût de l’énergie : le marché mondial de l’énergie représente aujourd’hui un volume annuel d’environ 3500 milliards d’euros.

En fait, c’est la première fois qu’une organisation scientifique internationale est créée dans le cadre d’une collaboration d’une telle ampleur. Sa gestation a été longue puisque la première évocation d’un programme international pour le développement de la fusion nucléaire en tant que « source d’énergie inépuisable au service de l’humanité » date de 1985. Il faut préciser que ce domaine de recherches a été déclassifié en 1958, en pleine Guerre Froide. Russes et Américains avaient accepté que les travaux soient rendus publics…


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